Le BIM est un acronyme américain signifiant « Building Information Modeling » — un terme qui n’a pas été réellement traduit en français. Toutefois, on peut définir le BIM comme un processus imaginé pour mieux structurer les projets de construction. Concrètement, en regroupant toutes les informations sur un ouvrage, il simplifie la communication et permet d’accéder à toutes les propriétés des matériaux utilisés : c’est une source d’information unique pour la conception d’un projet de construction.
[one_half class= »firstcols »]
[/one_half][one_half class= »taille-100″]
Les niveaux BIM — ou niveaux de maturité
Le niveau de BIM permet d’évaluer à quel point le BIM est utilisé au cours d’un projet. Plus le niveau est élevé, plus on sollicite cette méthode pour s’informer et communiquer autour du travail de construction.
- Niveau 0
Au niveau 0, le BIM n’est pas sollicité. Chaque personne qui travaille sur cette mission établit ses propres plans et modèles, puis les communique généralement par e-mail. Même si des normes de dessin existent, chaque industrie utilise les siennes, ce qui complique la collaboration.
- Niveau 1
Au niveau 1, on mélange la 2D avec une maquette numérique 3D. Les données produites doivent être structurées. Cette norme permet de gérer la numérotation des plans, la géolocalisation, la présentation ou encore le système de diffusion de plans. À ce niveau, on ne parle pas vraiment de collaboration, puisque la mise à jour des données est effectuée individuellement par chaque acteur.
- Niveau 2
Si les architectes et ingénieurs conçoivent chacun une maquette numérique 3D, les échanges d’informations se font avec un format de fichier natif (IFC ou Cobie). Il devient ainsi possible de combiner tous les travaux effectués, notamment pour détecter des éventuelles anomalies dans une ou plusieurs maquette(s). Dans un BIM niveau 2, on trouve un modèle en 3D créé avec un logiciel spécifique, des données non graphiques avec des informations sur l’ouvrage et de la documentation.
- Niveau 3
Le dernier niveau de BIM est testé sur des projets d’envergure par quelques firmes, car les technologies actuelles permettent difficilement de dépasser le niveau 2. Avec un tel niveau de partenariat, il faut prévoir des accords multiparties, un partage des risques et bénéfices et même des assurances spécifiques.